Déobstruction au Scialet des Fleurs Blanches (Réseau des Chuats)

le 01/05/2014 | Font d'Urle (26 - Drôme) | France

Nous nous retrouvons sur le parking à 9 h 30 où nous dispatchons les charges entre nous. Nos objectifs sont multiples : 

  1.  Elargir les têtes de puits du méandre d’accès à la galerie COSC/SGCAF,
  2. Travailler la trémie des Spéléonautes 1
  3. Revoir des départs dans les Spéléonautes 2
  4. Grimper la petite cheminée juste au niveau de la trémie.

Vu que finalement, l’équipe est plus petite que ce qui avait été prévu, nous abandonnons le premier objectif.

Nous entrons sous terre étagés entre 10 h 30 et 11 h. Au voutes mouillantes, il n’y a qu’un seul bateau. Philippe et Stéphane, étant les premiers, passent en se mouillant. Dirk a descendu le bateau des Geckos, que noues mettons en place à la première voute mouillante, et nous passons au sec. Nous nous retrouvons tous au pied de l’escalade des Cannelures pour manger.

Stéphane et Philippe vont revoir les Spéléonautes 2. Nous autres, nous refouillons la trémie, et attaquons la désob, à la fois en bas à gauche, et au plafond. En bas à gauche, le tir que j’ai fait permet de travailler un peu mieux, mais n’a pas fait beaucoup avancer le schmilblick. En revanche, les tirs de Dirk au sommet de la trémie ont été très bien placés et efficaces. Ils nous permettent de monter encore de 2 m dans la trémie, jusqu’à un petit carrefour : 

  • Nous continuons d’abord en suivant le plafond, à l’horizontal vers la droite. Nous y faisons environ 5 m en bougeant quelques cailloux, jusqu’à une étroiture due à deux blocs coincés au sol. Je n’ose pas les décoincer, ayant peur qu’ils décoincent aussi le bloc sus-jacent, qui lui est bien gros… Pourtant; c’est tentant, elle ne fait que 30 cm de long, et plus loin, je vois sur bien 2 m, et c’est passable. En revanche, il ne nous semble pas qu’il y ait du courant d’air dans cette partie.
  • Du coup, nous allons voir le second départ, il permet de gagner encore 2 m de dénivellation dans la trémie, toujours en suivant la paroi. Au bout de 2 m, le plafond semble s’horizontaliser, mais la quantité de blocs empêche de voir si plus haut, ça s’ouvre ou non. Le courant d’air y part A ce niveau, il est encore possible de suivre la paroi à l’horizontale, mais vers la gauche, sur 7-8 m, jusqu’à une obstruction de cailloux qui ne donnent pas envie de les toucher. Il y a beaucoup de choses en équilibre au dessus, et nous avons peur de tout déstabiliser en les touchant.

 C’est à ce moment la que Stéphane et Philippe reviennent. En attendant que les gaz se dissipent (en bas à gauche, ils mettent du temps à partir), Mattei escalade la cheminée que nous avions entrevue en mars. Il grimpe de 5 m, et s’arrête sur une étroiture de 20 cm de diamètre. Il semble qu’il y ait un faible courant d’air, mais il n’y a rien à espérer.

 Stéphane prend le relais, et perce 2 trous en plafond au sommet du passage remontant pour voir la tête que ça a au dessus. Pendant ce temps, Dirk et Patrick retourne en bas de la trémie sur la gauche, pour préparer l’éclatement de deux blocs. Nous faisons le tir des trous en haut de la trémie, mais au final, nous avons été trop gourmands, et il n’y a qu’une partie de la paroi qui est tombée. Nous pouvons tout de même passer la tête au dessus, et voir qu’il y a plein de petits blocs (10 cm environ), que ça parait à peu près désobstruable, et que le plafond se verticales de nouveau. Je commence à percer un autre trou pour finir le travail et pouvoir travailler plus haut, mais je n’arrive pas à percer, la mèche ne veut plus entrer dans le cailloux. Et pour cause, il n’y a plus de carbure en bout de la mèche ! Tant, pis, ça sent le retour à la maison, ça.

Nous faisons le tir du bas, et plions tout le matos. Mattei et Philippe ont commencé un peu avant, Dirk et Patrick partent après le tir, et Stéphane et moi attendons un peu, et allons voir le résultat du tir. Il a assez bien fonctionné, les blocs sont fendus, mais les blocs au dessus ont un peu bougé. Nous essayons d’enlever quelques cailloux, mais ce n’est pas évident car il faut travailler la tête en bas. Je pense que la prochaine fois, il faudra casser le caillou sur lequel nous sommes couchés pour essayer d’enlever les cailloux, ça permettra d’avoir plus de place pour travailler.

 Nous sortons de la trémie et remontons tranquillement. Nous arrivons étalés aux voitures, entre 22 h et 23 h passés. 

TPST : 11 h 30 à 12 h 30

Participants à l'activité

Xavier RXavier R.

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