CR Kta Paris 29-31 mars

du 29/03 au 31/03/2019 (75 - Paris) | France

Vendredi 29 mars

Tom Baalou Delphine et moi sommes partis de Lyon, nous avons mis 4h30 pour

arriver à Paris. Une fois là-bas repas et départ pour rejoindre le groupe. Une fois le groupe rejoins nous somme rentrés par l’entrée « phiphi ». Nous avons marché vers la salle Lao-Palao pour une légère pause. Départ pour la zone où nous avons dormis à Arago où nous avons posé nos affaires. Fred D., JR, Delphine Tom et moi-même sommes partis pour un petit périple. Nous sommes allés au Carrefour des Morts en passant par « aillelite » (aélite) ?

Une fois de retour il était environs 6h du matin nous nous sommes couchés. Au réveil après le repas

nous sommes allés visiter l’Observatoire. A notre retour nous avons récupéré notre matériel pour

partir pour notre 2ème point de chute : la salle Marie Rose. Nous sommes partis vers 14h et nous

sommes allés en direction de la galerie des promos puis nous sommes passés par différentes salles

comme la salle du dragon ou Byzance. On m’a laissé à la salle Sarko 2 pour le loups garou. Kampa m’a récupèré 1-2h après pour aller à la salle Marie-Rose. J’y ai déposé mes affaires. Puis nous sommes de nouveau repartis direction Notre-Dame-de-Bon-Secours en passant par Banga. A notre retour nous sommes passés par la salle du Bélier et la salle du Château. De retour à Marie-Rose nous avons fait un tour vers la salle Byzance et la Plage où nous avons vu le golem. A notre retour nous nous sommes couchés il était 2h du matin.

A notre réveil 10h30 nous sommes immédiatement partis en direction de phiphi ((Laure : « quoi ?? non, non et le petit dej avec le café filtré alors?! »)) et nous sommes sortis vers 14h. Nous sommes arrivées vers 20h à Lyon.

Gabriel Payet

Rdv est pris à 17h à la gare de Part-Dieu. Une interrogation dans la tête de chacun : qui loupera le train ? Finalement, personne. Même Carx et Anaïs sont à l’heure. Vite, nous partons établir un premier camp de base…dans le wagon bar du TGV. A l’arrivée à Paris nous enchainons avec un bus remplis de personnes nous regardant de travers, ou avec intérêt…pourquoi les parisiens fixent-ils toujours les « soit disant provinciaux » de leurs yeux anxieux ?

Sur la marche d’approche pour accéder au puit d’entrée, les jeunes font provision de boisson, ces amateurs n’ayant pas prévus la réhydratation façon Kta-spéléo… et les passants toujours plus alertes et au fait des mœurs souterraines nous assènent quelques petits commentaires bien placés.

« Phiphi Express » enfin, qui nous met direct dans l’ambiance en arrivant dans des couloirs noirs et colorés de graff puis des galeries crasseuses de terre ocre. Direction Lao-Palao où nous retrouvons Plongeur et Kampa. « Cataphile gros, catacataphile gros ! » Le temps de prendre une ou plusieurs bières, se poser, discuter, presque prendre froid et sommeiller et c’est reparti, bille en tête pour le camp de base numéro 2 ! On voyage jusqu’à la salle rouge au son d’Infected Mushrooms. Nous y laisserons nos kits en compagnie de Kampa pour nous diriger vers Zed et « Vald’G ». On ne peut qu’imaginer une immense rave dans cette salle avec ses énormes piliers. 3000 personnes pourraient y tenir. JR propose d’aller se perdre dans le Val mais Carx doute de ses compétences pour ramener les princesses ensommeillées (Anaïs et moi-même, Laure). Tout le monde nous raccompagne donc au camp #2.

De là certains installeront leur bivouac dans le coin tandis que d’autres sans manque de dodo repartiront pour un périple nocturne (cf CR Gabriel Payet). JR et Delphine disposent leur hamac avec le mien puis partent profiter des souterrains. Ce silence, ces pierres dorées par les bougies, une vraie ambiance, c’est magique, je m’endors pour ne me réveiller qu’au matin obscur, bien reposée, prête à mettre tout le monde debout !

Bran le bas de combat, petit-dej dispersé puis deux vagues pour visiter l’Observatoire. Poisson avait insisté pour qu’on l’attende la veille et Kampa avait rongé son frein. Direction « rue saint-jacques au dessus de la porte de l’observatoire »… Petit bijoux de vieux laboratoires ouvert seulement pour un temps, dont il faut profiter maintenant. Ces vieilles salles humides bétonnées donnent le ressenti de salle de torture ou d’expérimentation astro-physique, c’est au choix. Carx part le dernier rejoindre la deuxième vague pour l’Observatoire tandis que Kampa reste avec moi pour garder les kits au camp de base #2 alors que le premier groupe part en petite vadrouille. La table du petit-dej ressemble plus à une table d’apéro me fait-il remarquer. Quelques temps plus tard, tout le monde est revenu, sauf Carx. S’est-il fait emmurer ? Nous partons vérifier avec Kampa, à qui j’ai demandé de me montrer les portes de l’octroi. Ouf, Carx est sain et sauf. Visite guidée avec explications historiques, ça m’avait manqué la première fois. Les portes de l’octroi ? Trois grands arcs répliqués sous terre pour forcer les trafiquants à payer leur taxe de passage… Les chiffres et les lettres n’ont bientôt plus de secrets pour moi. I G. 1777 ? 1er chantier de consolidation des carrières archivé sous Louis XVI sous la direction de l’ingénieur Guillomot. Kampa m’apprend également à lire d’autres inscriptions, qui nous indiquent que nous passons notre weekend une vingtaine de mètres sous terre et une dizaine au-dessus du niveau de la Seine.

Nous nous séparons ensuite en deux groupes aux objectifs distincts. Tom, Carx, Anaïs et moi partons chercher l’aélite, nos pas sont rythmés par Paul Kalkbrenner et Bloody Beetroots. Echec, mais Anaïs et Tom sont maintenants passés experts en maitrise des catacartes. Après une belle balade et un apéro en compagnie de squelettes en pièces détachées pas loin du Carrefour des Morts nous repartons rejoindre les autres, en retard, à Marie-Rose, camp de base #3.

Nous passons à côté de Byzance, bien enfumée déjà une dizaine de mètres avant d’y arriver avant de tomber sur Poisson, bien motivé à piquer un roupillon. Plus loin c’est Marie-Rose, désertée par les autres parce qu’une fois n’est pas coutume, nous avons trois heures de retard sur l’horaire convenu… Qu’à cela ne tienne, nous embaumons les environs d’une douce odeur de crêpes pour nous faire pardonner ! Et ça marche !

Ensuite derechef, il y a le groupe des couche-tôt et des couche-tard baroudeurs. Je vais réveiller Poisson, voir où je vais poser mon nid. De mauvaise humeur mais pas rancunier il me prête un piton. Puis chacun y va de son excuse pour l’empêcher de dormir, une vraie conspiration !

Au réveil, certaines sont plus enclines que d’autres à sortir du hamac !

La table de petit-dej est un rassemblement éclectique des choses les plus diverses : du pain et houmous au muffin écrasé en passant par les cookies en morceaux et les lentilles déshydratées. Sans oublier le café filtré main à la casserole, excentricité de nos deux jeunes recrues ! (S’en prennent plein la gueule ceux-là).

Pour la sortie, il est décidé de revenir à notre point de départ. Tant mieux ! Ça nous fait passer plus de temps sous terre ! Avec JR, CC, Guigui et Baalou on a quand même failli pas trouver le bon chemin jusqu’à La Plage… c’est Mogwai qui nous a perdus ? Baalou, Delphine, Tom et Gabriel disparaissent à je ne sais plus quel moment pour rentrer en voiture, si possible avant l’heure de pointe. Une fois regroupés à La Plage nous entamons le retour, rythmé par la musique. Voutes super basses, escalier sculpté et sauna ponctuent la balade. Arrivés à Phiphi, on me laisse la chance et l’honneur de pousser ma première plaque.

Une fois tout le monde dehors, séchage express au parc du Luxembourg, sous les yeux ébahis des badauds parqués sur les pelouses, 1 mètre carré chacun. Puis la marche sous le soleil jusqu’à la gare de Lyon.

Dans le train, horreur ! Le camp de base #4 est occupé par des inconnus, nous y laissons tout de même nos traces avant de migrer vers nos places, gouter de fromage et piquer un somme pour ma part. Fred D., comme tout jeune connecté qui se respecte, passe le trajet plongé dans son « téléphone intelligent ». L’arrivée sent mauvais la fin de weekend et bon la douche à venir. Dans les escaliers du quai vers la gare, cri de guerre vainqueur « cataphile gros ! Catacataphile gros !! »

Ils me voient soulever
Une grosse plaque
Et se disent c’est quoi ce mec,
Est-ce qu’il pose un danger ?
Avec ses bottes d’égoutier,
Qu’est-ce qu’il peut bien saboter ?
Qu’est-ce qu’il peut bien mijoter ?
Qu’est-ce qu’il veut donc faire sauter ? (x2)

Ils voudraient que j’aille
Danser en boîte
Mais je préfère me crader 
En bottes et bleu de travail (x2)

Est-ce qu’il pose un danger ?
Avec ses bottes d’égoutier,
Qu’est-ce qu’il peut bien saboter ?
Qu’est-ce qu’il veut donc faire sauter ?

(premier couplet)
Premier de la classe en géologie
En bas tous les vendredis
Dans l’13 sans plan y’a pas de souci
Et pour l’14 c’est vrai aussi
Chez moi, j’collectionne les acètes
J’ai trois Arras et deux Minex
J’bicrave des becs par lots de sept
Pour acheter des raviolis à la supérette
Aucun cassoulet n’a de secret pour moi
Pas plus que la galerie en dessous d’chez toi
Les riverains de Sarette peuvent trembler
Quand j’veux ils verront le bout de ma Mercier
D’ailleurs l’IGC devrait nous remercier
C’est grâce à nous qu’ils sont payés
A traîner sous la Santé
Ou à pruner à PTT
Cavaler devant eux me fait bien marrer
Les autres aussi pourront profiter
De tous les fumis que j’ai chouravé
Rien de tel que Byzance quand c’est enfumé
Au mur de ma chambre, y’a un plan du GRS
Que jamais on n’retrouv’ra chez les CRS
Toujours du remblais dans ma cage d’escalier
Et l’concierge qu’arrête pas de râler !

Ils me voient soulever
Une trappe carrée
Et se disent c’est quoi ce mec,
Est-ce qu’il pose un danger ?
Trop jeune pour être égoutier
Qu’est-ce qu’il peut bien saboter ?
Qu’est-ce qu’il peut bien mijoter ?
Qu’est-ce qu’il veut donc faire sauter ? (x2)

Ils voudraient que j’aille
Danser en boîte
Mais je préfère me crader 
En bottes et bleu de travail (x2)

Est-ce qu’il pose un danger ?
Trop jeune pour être égoutier
Qu’est-ce qu’il peut bien saboter ?
Qu’est-ce qu’il veut donc faire sauter ?

(second couplet)
Je passe des nuits blanches sans difficulté
Juste des samedis entiers à comater
Le lundi matin, jamais dérapé
Mes collègues disent que je sens encore le remblai
Au teush et à la bière j’me retourne la tête
J’adore les fémurs de la salle des fêtes
Déjà perdu des touristes à Sarette
Aspirine-coca contre le mal de tête
J’ai même des potes qui ramènent leur chien
Chaque semaine je croise des anciens
Des VCC, des JCC
De la Plage à Cabi et même aux WC
Combien de pizzas sous l’ENS
De travaux dans des salles du GRS
De Sarko à l’Apéro
En laissant un p’tit souvenir à l’acéto
Le trip cata, c’est pur et dur
Comme la maglite dans ma ceinture
J’ai des dizaines de photos d’épures
Et mes chamallows grillent au carbure
La brosse dans l’sac, fier et frotteur
Ecolo avant et après l’heure
Je peux même draguer ta petite soeur
Mais dis-lui pas qu’avant j’étais tagueur ! (x2)

Ils me voient sortir
A […]
Et se disent c’est quoi ce mec,
Est-ce qu’il pose un danger ?
Ce n’est pas un égoutier
Qu’est-ce qu’il a bien saboté ?
Qu’est-ce qu’il peut bien mijoter ?
Quelle banque a-t-il donc braquée ? (x2)

Ils voudraient que j’aille
Danser en boîte
Mais je préfère me crader 
En bottes et bleu de travail (x2)

Est-ce qu’il pose un danger ?
Qu’est-ce qu’il a bien saboté ?
Qu’est-ce qu’il peut bien mijoter ?
Quelle banque a-t-il donc braquée ?

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Participants à l'activité

Frédéric AFrédéric A.
Anaïs KAnaïs K.
Tom DTom D.

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