CR weekend du 16-17 Février : JB, Samoëns

du 15/02 au 17/02/2013 | Samoens (74 - Haute-Savoie) | France

Escalades à -500 m et à la Gourance dans le JB (Samoëns, 74)

Vendredi 15 février
En début d’aprem, David et Gaël passent à mon boulot pour récupérer les clefs du refuge. Ils ont décidé de monter avec Vincent avant nous, histoire de profiter de la montagne. Finalement, ils partiront de la voiture vers 18 h. La neige est profonde dès le Latay, et 2 h plus tard, ils appellent Arno : « Nous sommes au pont, on galère, z’êtes sûrs que c’est par la le chemin ? ».

Je retrouve laurence, Arno et Yo un peu après 21 h au parking. Nous montons dans les traces de nos prédécesseurs, et apprécions que la trace soit bien faite. Pour ma part, je monte avec un gros bidon solide sur ma claie de portage, dans le but de le monter au B6 ou CP28 ou Avoudrues (je vais en avoir plusieurs à monter), et je monte lentement. Nous, nous mettrons 2 h 30 à atteindre le refuge, les autres ont mis 4 h 30 à faire la trace… Chapeau. La fouine a réussi à rentrer dans le refuge… Elle a poussé les cailloux qui fermaient la lucarne au dessus de l’évier, et elle a foutu un beau bordel, les caisses des cataphiles étaient par terre. Comme la dernière fois elle avait attaqué un viniténaire, je suppose qu’elle doit avoir des tendances alcooliques 😉 . Nous nous réconfortons avec un bon Arbois.

Samedi 16 février
 
Levés à 9 h, les sacs sont assez vite prêts, et Arno et Yo font la trace pour monter au V4 bis. Nous y sommes une heure après notre départ du refuge. L’entrée est bien ouverte, malgré la bonne quantité de neige.
 
Nous entrons sous terre à 12 h 30, et 2 h 30 plus tard, nous sommes à -500 m autour d’une soupe. En fouillant autour du bivouac, je comprends pourquoi nous n’avions plus d’amarrages au refuge… 

Arno, Gaël, Vincent et Laurence vont refaire l’escalade de la conduite forcée colmatée qui avait été trouvée par Fred D., David (et d’autres) pour tenter de creuser dans le colmatage. Yo, David et moi descendons au bas de la Gourance continuer l’escalade du méandre trouvé l’hiver dernier par Fred D., Arno et David. 

David rééquipe correctement la traversée du P7, c’est glaiseux et ça glisse pas mal, ça mérite quelques points intermédiaires. Cela permet de remonter un court méandre (6 m) jusqu’à une petite salle en partie occupée par une belle stalagmite toute blanche, avec quelques excentriques à proximité. Paré par David, Yo escalade le dévers sur un côté pour atteindre la lucarne, et mets une corde. Nous suivons, et arrivons qu précédent terminus : une salle avec un départ de méandre à 4 m de haut, et un départ de conduite forcée à 8 m de haut. Nous montons dans le méandre, il est rapidement colmaté. Du méandre, Yo attaque l’escalade, et se retrouve à son sommet après avoir planté 2 goujons (vive les grimpeurs). C’est bien boueux, et du sommet part un petit méandre, dans la même direction que le précédent. Il est aussi colmaté au bout d’une dizaine de mètres. 

Nous faisons demi-tour, David et moi levons la topo, Yo déséquipe. Nous déséquipons tout jusqu’à la base de la Gourance, et remontons au bivouac « -500 m » ou nous retrouvons l’autre équipe.
 
Ils ont fait l’escalade, mais ont abandonné le chantier devant l’ampleur du travail. Le remplissage est assez dur, il faut du vrai piochon (comme à l’Ermoy) pour creuser. Un vrai travail pour cataphiles aimant le bivouac souterrain ( 😉 ) Du coup, ils ont fait demi tour, et ont déséquipé l’escalade. Si les cataphiles s’y collent, il faudra refaire l’artif (7 m, a priori faciles). De retour au Bivouac, Arno a attaqué l’escalade juste au dessus du point chaud : il y a un beau départ de conduite forcée (3 m de diamètre), non indiquée sur la topo. Il l’a termine au moment où nous arrivons. Au sommet de l’escalade, elle se divise, la branche de gauche queute, la branche de droite s’arrête sur colmatage. Il est possible de voir par les 10 cm de revanche au dessus du colmatage, et juste derrière, c’est grand. Il faut passer un peu de temps à creuser pour continuer. Vu l’heure, nous décidons de laisser équiper, ranger le bivouac, faire l’inventaire et de remonter.
 
David, Vincent et Gaël remontent en premier, avant qu’Arno ne descende. Nous refaisons les kits, et remontons de -500 m TOUS les amarrages, et la trousse à spit. Il ne reste que de la bouffe, un réchaud, des gamelles, et un paquet de corde, surtout de la 8 mm.

Dimanche 17 février

Nous remontons en décalés et en lovant les cordes en haut des puits. Au sommet du puits des Savoyards, le froid nous transperce, et nous ne traînons pas. Dehors, lorsque les derniers sortent (Yo et moi) à 6 h 15, il fait encore nuit, il fait froid, et un vent fort n’arrange pas les choses… En un rien de temps, je perds mes mains, que je ne retrouverais qu’à proximité du Refuge à 7 h.
 
La fouine est encore venue en notre absence, et à encore foutu le boxon. Il va vraiment falloir sévir…
 
Nous buvons une soupe chaude, et rejoignons les bras de Morphée à 8 h.

David nous lève à 13 h : Gaël à un train à prendre à Grenoble, et il ne faut pas qu’il traîne ! Vincent et lui plient rapidement leurs affaires, et descendent dans la vallée. Nous autres prenons notre temps, attendons le soleil, rangeons le refuge, puis faisons de même. Nous arrivons en bas un peu après 17 h 30. Et au moment de partir, en voiture j’ai la désagréable surprise de voir que le mécanisme pour passer les vitesses a gelé… Je n’ai que la 3ème et la 4ème d’accessibles… J’arrive tout de même à Samoëns, où tout se débloque !

Xav

Participants à l'activité

Xavier RXavier R.

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