Golet du Tambourin

le 09/09/2017 | Sainte Marie du Mont (38 - Isère) | France

Nous nous donnons rendez vous à 9 h 00 au village de Saint Vincent de Mercuze et nous partons avec une seule voiture rejoindre le parking de Pré Orcel. Nous sommes le seul véhicule présent sur le parking. Nous nous changeons, le temps est très frais, couvert et quelques gouttes de pluie commencent à tomber.

La marche d’approche jusqu’au col de l’Alpe se passe bien. Le chemin est bien tracé, le dénivelé n’est pas trop important (400 m). Pas trop de pluie, pas trop froid encore mais le temps change une fois le col passé. Le brouillard monte par nappes, la pluie se mêle avec le vent fort pour nous fouetter le visage. Nous accélérons le pas et rejoignons le chalet de l’Alpe, puis nous nous fions au marquage de l’entrée du trou sur la carte et coupons à travers la plaine. Nous tombons directement sur l’entrée de la cavité, nous n’avons même pas eu besoin de la chercher. Cela tombe bien, la pluie commence à être plus intense et nous entrons sous terre. Nous avons mis 1 h 20 (marche d’approche annoncée à 1 h 30).

La cavité débute par un méandre de 30 m, le 1er puits enchaîne juste derrière. Nous finissons de préparer nos affaires puis nous déjeunons dans un espace un peu plus large du méandre. Nous attaquons l’équipement du 1er puits à 12 h 30. La descente se poursuit sans encombres jusqu’à une vire scabreuse à équiper. Nous rejoignons ensuite un magnifique P70 fractionné à 20 m du sol. Les parois sont très lisses. La plateforme intermédiaire nécessiterait un amarrage supplémentaire et le dernier fractionnement est très mal placé, à reprendre.

Nous arrivons dans la rivière qui débute par un cours méandre. Elle rejoint la rivière J. Veillard. Nous faisons un tour dans l’amont sur 50 m environ et faisons demi-tour devant un bassin un peu profond.

Nous continuons vers l’aval. Le parcours dans la rivière est très agréable, c’est un immense méandre, plutôt large. Les concrétions sont nombreuses et variées. La pente de la rivière est très faible. Nous sommes obligés de faire un peu d’opposition en hauteur dans le méandre pour passer un grand bassin.

Nous arrivons dans une zone d’effondrement. La rivière cascade un ressaut qui ne se désescalade pas et il y a un profond bassin à sa base. Il n’y a pas d’équipement possible. En cherchant entre les blocs, nous trouvons un passage, puis une flèche, nous sommes sur le bon chemin. Nous arrivons rapidement dans une grande salle chaotique avec le départ d’un puits à son extrémité. Nous équipons le départ de ce puits et en passant un surplomb, nous constatons que nous sommes au sommet du puits Bachetta (P 205). Il est en forme d’ogive, l’ambiance est très « chinoise » avec la rivière qui part en cascade dans le puits et avec un bruit très lointain d’une autre rivière qui tombe également dans le puits. Nos lampes nous permettent d’éclairer jusqu’à 50-70 m environ. Nous jetons des pierres et nous entendons des rebonds au bout de 10-15 secondes.

Retour assez rapide vers l’extérieur et le ciel se dégage.

Nous faisons la marche de retour sous un ciel dégagé et nous admirons les paysages de Chartreuse et les derniers rayons du soleil sur le massif de Belledonne saupoudré d’une pellicule de neige fraîche.

Nous mettons 1 h 20 pour revenir tout en admirant le paysage. Nous voyons sur le chemin de nombreux animaux en dehors des vaches et des moutons : des chamois, lièvre et biche.

Nous rejoignons la voiture à la tombée de la nuit. Retour sur Lyon et Grenoble en soirée.

Très belle cavité qui permet de mêler de la verticale et balade dans une belle rivière. Le départ du puits Bachetta vaut le détour, dommage que sa descente soit difficilement pratiquable.

Profondeur : 135 m

TPST : 6 h

Participants à l'activité

Vous devez être identifié pour voir la liste des participants

Galerie photo

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *