Nouvelle « exploration » au Trou de la Joie

le 10/05/2018 | Les Barnoux - La Chapelle en Vercors (26 - Drôme) | France

Afin d’optimiser notre journée entamée par la désob à la Jarjatte, je propose à Jérémie d’aller faire un  tour dans le trou que j’avais exploré en 2009 lors de ma session de CQP de cordiste.

Pour rappel, nous avions fait la connaissance, avec les copains du CQP, de Charlotte et Nicolas, nouveaux propriétaires du Gite Montjoie situé juste en face de la Jarjatte, de l’autre côté de la route pricipale. Au passage, n’hésitez pas à aller voir leur site internet ( http://www.gitemontjoie.com/ ) ou leur rendre visite, ce sont des personnes vraiment gentilles et qui méritent d’être connues! Ils nous avaient alors parlé d’un trou soufflant chez eux, le long du chemin près de la falaise donnant sur les Grands Goulets.
Effectivement cela soufflait énormément et nous étions descendus voir ce que cela donnait. A ma grande surprise et déception, il y avait déjà des plaquettes et spits de plantés et notées CHV. Nous n’étions alors descendus que d’une vingtaine de mètres à tout cassé. J’avais alors demandé à Ménile, bible sur pattes de la spéléologie du Vercors, qui était le club aux initiales CHV. C’était un club de la Chapelle-en-Vercors qui s’était vu refusé la poursuite de leur exploration par l’ancien propriétaire.
Quelle fût leur joie lorsque je les contactaient afin de leur préciser le changement de propriétaire et la possibilité de poursuivre l’exploration. Nous avions eu quelques échanges mais n’étions jamais descendus ensembles fautes de bonnes dates.
Leurs conclusions étaient que cela était trop dangereux pour descendre du fait qu’il y ait d’énormes cailloux posés en amont et qu’à tout moment cela pouvait se casser la gueule.

J’étais donc resté là-dessus avec une forte envie d’en avoir le cœur net. Jérémie et moi-même arrivons au gîte lorsque Nico et Charlotte s’apprêtent à partir. J’explique l’historique de ma visite dans ce trou et demande s’il est toujours possible d’aller jeter un œil avec leur accord. Il n’y a aucun problème pour cela et Charlotte nous donne la clef permettant de retirer la grille mise en place depuis. Ouf, finalement nous les avons trouvés à temps!

Nous mangeons un bout, commençons à nous équiper et partons rapidement pour ce trou soufflant. Presque 10 ans se sont écoulés et ma mémoire failli quelque peu. Nous empruntons pas mal de chemins qui s’avèrent au bout d’une heure et demi n’être pas le bon. Enfin devant la grille, nous ouvrons la grille et entrons sous terre. Comme dans mes souvenirs, le trou souffle fort. L’hypothèse que celui-ci ressorte dans la falaise est très probable. Qu’importe nous allons tout de même vérifier cela!

L’équipement en place, en plus d’être d’exploration est complètement mal placé. Nous improvisons car nous ne pouvons nous permettre de perdre trop de temps à cause d’une contrainte horaire. Nous descendons et essayons de faire attention aux différents blocs en équilibre. Malgré tout, l’un d’entre eux se décroche, me percute et finit sa route bien plus bas. Si bas que Jérémie à compter dix secondes entre le moment où celui-ci à fait son premier « toc » et le dernier! Cela semble prometteur!!! Nous poursuivons donc la descente jusqu’à arriver sur un amas de blocs qui se décrochent simplement en posant le pieds. Je décide tout de même de descendre en purgeant un maximum. La diaclase dans laquelle nous évoluons depuis le début se resserre de plus en plus et je patine a cause du mond milch omniprésent sur les parois.

L’heure passe et il nous faut remonter ce qui n’est pas chose aisée. Les mouvements sont petits et les bloqueurs….ne bloquent pas. On se croirait dans le CP16!!! Nous finissons tout de même par sortir et croisons quelques spécimens de criquets dépigmentés. Première fois que j’en vois sous terre. Dommage je n’ai rien pour en transporter un le donner à Josiane. Tanpis la prochaine fois.

Au final nous n’avons pas fait d’explo à proprement parlé mais pensons être descendus d’une cinquantaine de mètres dans une diaclase pas tout a fait perpendiculaire à la falaise des Grands Goulets. Il faudra donc revenir pour faire la topo et descendre le reste. Sur le retour, Nico et Charlotte sont rentrés et nous offrent une bière! Nous papotons du trou et promettons de revenir samedi sûrement pour faire la topo et descendre le reste.

Épisode a suivre…!

1h30

Participants à l'activité

Guillaume CGuillaume C.

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