Traversée despeysse, réseau N, réseau 3, Saint-Marcel

le 01/09/2018 | Bidon (07 - Ardèche) | France

Rappel : à la fin des 3 fins de semaine du stage perf du Rhône, les stagiaires sont encouragés à faire durer le plaisir en organisant une fin de semaine.

Cette année, sur le thème des familles du Parrain (le film), ce n’est pas une fin de semaine, mais deux qu’ils ont organisées ! Une début juillet dans le Vercors et la seconde début septembre en Ardèche.

Bien que prévu de longue date, plusieurs désistements et les crues ardéchoises du
début du mois d’août font douter de la faisabilité de la fin de semaine. Cependant,
un petit groupe d’irréductibles gaulois (transition de thème pour l’année
prochaine ?) reste déterminé et rien ne pourra l’arrêter.

Le rendez-vous est fixé en gare de Lugdunum pour récupérer Vincentgétorix de
Lutèce. Le trajet se passe sans encombre avec tout de même un arrêt au char
à pizza. Ca ne vaut pas un sanglier mais cette importation romaine
satisfait les estomacs affamés.

L’installation du camp retranché, se fait furtivement de nuit de manière à
encercler discrètement l’entrée de Deyspesse. Don Papagatix (moi), les rejoint au
cours de la nuit.

Après une grosse inertie au réveil et pour organiser la navette, nous
rentrons sous terre peu avant midi et progressons sur un équipement que
nous installons en fixe pour assurer une éventuelle retraite (un siphon ne serait peut-être désamorcé).

Nous attaquons le banquet, arrivés à la jonction avec Saint Marcel. Nous
faisons un premier détour (volontaire) dans l’amont de la galerie N, pour
une mission repérage confiée par Judix, le chef du clan Ardéchois, suite à la crue. Il y a dû avoir beaucoup d’eau car les cordes de l’escalade sont remontées sur une margelle à 8m de haut.
Après une séance de pêche à la corde, nous remontons le puits et visitons
le début de la galerie qui vous le détour. Ce n’est point l’objectif du
jour et nous revenons donc rapidement sur nos pas.

Nous constatons que la crue a là aussi effacé ou recouvert toutes traces des
nombreux passages. Sans le balisage, nous aurions presque l’impression
d’être en première. Audiris gère avec brio l’orientation depuis l’arrière
du groupe. De belles galeries, des concrétions, quelques gours, le parcours
et vraiment sympa.

Arrivés à la dernière intersection avant la cathédrale, Kivis fonce tête
baissée dans une galerie fort engageante. Nous le suivons tel des
légionnaires romains. Nous arrivons sur la voûte très mouillantes qui finit
de nous persuader que la crue était grande, que nous avions eu raison de
nous poser plein de questions, qu’avec autant d’eau, c’est normale de ne
pas reconnaître le passage et qu’en bons irréductibles gaulois nous étions
enthousiastes à l’idée de nous immerger intégralement dans la potion
magique qui remplit ce siphon (le chaudron c’est has been). Nous sommes tout
propre et donc moins enthousiastes à l’idée de marcher comme Idéfix (voire
même de ramper) dans la boue quelques mètres plus loin.

Et ce passage est long, trèèèès long. Ça ne rappelle rien à ceux qui sont
censés connaître mais nous avons effectivement une Idéfix : le barbecue…
et pourtant nous nous en éloignons à l’insu de notre plein gré. N’ayant pas
Deyspesse en sesterces nous faisons demi-tour devant le pont népalais du
lac à péage (qui ne nous rappelle définitivement rien). Nous nous sommes en
fait engagés dans le réseau III. Nous devons donc refaire les 500m de
laminoir dans l’autre sens. L’avantage dans ce sens c’est qu’on peut se
laver dans le siphon.

Une fois la bonne voie pavée retrouvée, la sortie se fait sans difficulté.
Nous devons simplement expliquer à Audiris comment descendre l’échelle à
l’Egyptienne.

Déséquipement ou barbecue, le choix est vite fait et nous nous dirigeons à
Bidon pour un banquet festif avec Annie notre barde spécialisée dans les
chansons paillardes. Annie et mamagatix se remémorent des bons souvenirs des camps arspan.

Après une bonne nuit chez Annie, Audiris, Kivis, Papagatix se portent volontaires pour
déséquiper. C’est rondement mené en 1h15 et nous aurios encore pu optimiser.

Nous finissons tranquillement l’après midi au bord de l’Ardèche à nettoyer le matériel.

TPST: 7h30 + 1h15 de déséquipement le lendemain

Participants à l'activité

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