Principaux points utilisés et leurs options classiques

Avec XTherion, pour dessiner, nous n’allons manipuler que deux entités différentes, les points et les lignes. Pour modifier le figuré final, il suffit de jouer avec les types des entités et leurs options. Nous verrons plus loin que pour les aires, finalement, ce n’est qu’un travail à partir de lignes.

Nous avons décrit dans « Faire un dessin avec XTherion » comment insérer un point « station topographique ». Pour insérer un autre type de point, il suffit de faire pareil (évidemment, toujours dans un scrap, sinon la compilation va planter sur une erreur…) et de changer le type du point. Nous pouvons aussi le faire par un clic droit sur le point en question. Ainsi, nous pouvons aussi modifier le sous-type du point s’il possède des sous-types.

Ci-dessous, nous décrivons les principaux types de point utilisés classiquement mais un peu particuliers, et leurs options utiles. Commençons par quelques options communes à la plupart des points.

Options communes à la plupart des points

Les options décrites ici s’inscrivent dans la case option du point correspondant (dans l’onglet « Point » du panneau de contrôle latéral), ou sont accessible par un clic droit sur le point. Les options de visibilité et de positionnement s’appliquent aussi pour les lignes et pour les aires.

Taille du figuré : l’option -scale <xs, s, m, l, xl>

Par défaut, le figuré du point sera de taille M. Si nous voulons le modifier, il faut utiliser l’option :

-scale taille

ou taille peut être, du plus petit au plus grand : xs, s, m, l ou xl.

Une valeur numérique peut aussi être utilisée.

Afficher un point à l’extérieur de la galerie, ou cacher la partie du figuré à l’extérieur de la galerie : l’option -clip <off/on>

Par défaut, certains point ne vont pas s’afficher à l’extérieur de la galerie dessinée. D’autres, en revanche vont s’afficher à l’intérieur et à l’extérieur de la galerie dessinée. Si nous souhaitons modifier ce comportement pour un point, il faut modifier la valeur de l’option :

-clip on # Le figuré du point ne sera pas affiché à l'extérieur de la galerie dessinée,
-clip off # Le figuré du point sera affiché à l'extérieur de la galerie dessinée,

Cette option est aussi valable pour les lignes et les aires.

Rotation/orientation d’un point

Tous les points ne peuvent pas être orientés. C’est le cas du point station topographique par exemple. Mais beaucoup le peuvent.

Une fois le point inséré dans le scrap, le sélectionner, puis dans l’onglet « Point » du panneau latéral, cocher la case « orientation ». Sur la partie dessin, une flèche rouge apparaît. Ensuite, pour orienter le point :

  • soit entrer l’angle d’orientation dans la case prévue à cette effet dans le panneau latéral,
  • soit passer le pointeur de la souris sur la flèche du point que nous voulons orienter. Elle devient jaune. Cliquer dessus permet, en laissant appuyé, d’orienter le symbole visuellement.

Un point (ici Courant d’air (air-draught)) orienté. Ici, le symbole indiquera que c’est soufflant (sort de l’entrée). Noter la case cochée, et la flèche. Ce point possède aussi les options -scale (xl = beaucoup de barbules sur la flèche, ici) et -subtype winter pour dire que le sens de courant d’air ainsi dessiné est valable en hiver.

Visibilité d’un point

Les points sont généralement visibles. Pour rendre un point invisible, activer l’option

-visibiliy off

Pour activer la visibilité, il suffit de remplacer off par on.

Placement relatif d’un point

Il se peut que par défaut, le point dessiné ne soit pas placé sur un niveau qui nous convient, par exemple en dessous d’une aire, alors que nous le voulons au dessus. Nous pouvons jouer avec ce positionnement grâce à l’option :

-place <top/bottom>

« Place » veut dire placer, et si la valeur est « top » (au dessus), alors, le point sera place au dessus de tout le reste du scrap. Inversement, si le valeur de l’option est « bottom », alors, le point sera en dessous.

Le point Courant d’air (air-draught)

Il est simple, mais il peut être orienté, et prendre le sous-type « summer » (été) ou « winter » (hiver) pour indiquer le sens du courant d’air en été et en hiver si nous le savons.

Il faut aussi noter que l’option -scale va jouer sur le nombre de barbules de la flèche de courant d’air.

Un point (ici Courant d’air (air-draught)) orienté. Ici, le symbole indiquera que c’est soufflant (sort de l’entrée). Noter la case cochée, et la flèche. Ce point possède aussi les options -scale (xl = beaucoup de barbules sur la flèche, ici) et -subtype winter pour dire que le sens de courant d’air ainsi dessiné est valable en hiver.

Le point altitude (altitude)

Ce point sert à indiquer l’altitude d’un point donné. Il est sous la forme d’un petit point situé à l’endroit ou nous avons positionné le point sur le dessin, auquel est rajouté un label d’altitude.

Position du label d’altitude

Si nous ne faisons rien, le label est ajouté sur le point, au milieu. Ce n’est pas beau parce que ça recouvre le point.

Nous pouvons imposer le positionnement du label avec l’option

-align <valeur>

Cette option peut prendre la valeur :

  • top (= haut en français) : le label sera centré sur le point, mais au dessus du point
  • bottom (= bas en français) :le label sera centré sur le point, mais au dessous du point
  • left (= gauche en français) : le label sera à gauche du point
  • right (= droit en français) : le label sera à droite du point
  • et les combinaisons top-left, top-right, bottom-left et bottom-right pour que le label soit respectivement dans les coin en haut à gauche, en haut à droite, en bas à gauche ou en bas à droite du point.

Nous pouvons donner cette valeur à l’option en l’écrivant dans la case « option » du point, ou graphiquement avec un clic-droit sur le point et en allant dans « aligner ».

Valeur du label d’altitude

Sur le dessin compilé, ce point pourra avoir plusieurs valeurs :

  • Si dans les données topographiques, aucune coordonnées d’entrée n’est donnée, alors, la valeur indiquée par le label sera le dénivelé de la station la plus proche au regard de l’entrée.
  • Si dans les données topographiques, les coordonnées de l’entrée sont données (et donc avec la valeur de l’altitude d’entrée), alors, la valeur indiquée par le label sera l’altitude de la station la plus proche.
  • Si dans les données topographiques, les coordonnées de l’entrée sont données, mais que nous voulons le dénivelée par rapport à l’entrée, alors, nous pouvons le forcer en rajoutant l’option -value [-<altitude_de_lentree> m]

Le point Hauteur d’une marche (height)

Nous pouvons afficher la hauteur d’un puits ou d’une escalade avec ce point associé à l’option :

-value [>hauteur> m]

Si nous voulons afficher un puits de 23 m, par exemple, nous écrirons (noter l’unité) :

-value [-23 m]

Si nous voulons afficher une escalade de 5 m, par exemple, nous écrirons (noter le signe) :

-value [+5 m]

Si nous ne sommes pas sûr que cette escalade fasse bien 5 m, nous pouvons l’indiquer ainsi :

-value [-5? m]

C’est ce qui permet d’afficher par exemple P23, E5 ou E5?

Le point Hauteur du passage (passage-height)

Ce point fonctionne de la même manière que le point hauteur d’une marche. il y a cependant quelques subtilités.

-value [5 m]

signifira qu’en ce point la galerie fait 5 m de haut en bas.

-value [+3 m]

signifira qu’en ce point le plafond est à 3 m. S’il y a de l’eau, cela veut dire qu’il’y a 3 m de revanche au dessus de l’eau.

-value [-2 m]

signifira qu’en ce point, le sol est à 2 m. S’il y a de l’eau, alors, nous comprendrons que le bassin est profond, soit 2 m de profondeur !

Le point date

Ce point permet d’afficher une date au niveau du point. Il faut lui donner la date, en écrivant dans les options (années.mois.jour) :

-value [2020.04.14]

Le point Continuation (continuation)

C’est le point que nous utilisons pour matérialiser un point d’interrogation sur la topographie. Nous pourrions en rester là, mais, bien géré, ce point permet la mise en place d’une vraie base de données de point d’interrogation, avec commentaires, que nous pouvons exporter comme une liste. Pour les fins d’exploration, ceci peut est très utile !

Pour cela, nous devons encore une fois utiliser la case option.

Associer la longueur explorée, mais non topographiée

Pour associée la longueur explorée à point d’interrogation, nous utiliserons l’option (par exemple ici 3 m) :

-explored 03m

ou (si 150 m) :

-explored 150m

Veuillez noter que :

  1. il y a une unité (obligatoire !)
  2. il n’y a pas d’espace entre la longueur et l’unité
  3. dans le cas d’une longueur explorée inférieure à 10 m, il faut mettre un 0 pour le chiffre des dizaines. Pourquoi ? C’est un mystère…

Cette information apparaitra dans le tableau html de continuations exporté par Therion (si demandé).

Associer un commentaire au point continuation

Nous le faisons avec l’option :

-text "mon commentaire"

Cela fonctionne comme pour le point libellé (voir plus bas). Ce commentaire apparaitra dans le tableau html de continuations exporté par Therion (si demandé).

Associer d’autres arguments définis par l’auteur

Nous pouvons définir d’autres arguments à afficher dans le tableau de continuation si nous l’exportons. Pour cela, il faut utiliser la commande :

-attr <nom_colonne> <valeur_dans_cette colonne>

Par exemple, si nous voulons une nouvelle colonne dans le tableau qui nous indique s’il y a un courant d’air, et que nous voulons appeler cette colonne avec le titre CA, alors, pour tous les points d’interrogation, nous pouvons remplir cette colonne avec :

-attr CA "Ca souffle"

Evidemment pour chaque point d’interrogation, nous pouvons changer la chaîne de caractères « Ca souffle » pour l’adapter au point, et le nouveau texte apparaitra dans la colonne CA dans le tableau des continuations exporté.

Si cela aide à retenir le fonctionnement de cette option, Attr est l’abbréviation d’attribut.

Le point Libellé (label)

C’est le point à utiliser pour ajouter du texte à la topographie. La difficulté pour utiliser ce point est d’arriver à bien formater le texte que nous voulons afficher. Ceci fonctionne de façon très similaire au langage html.

Tout d’abord, avec ce point, pour écrire du texte, il nous faut utiliser l’option :

-text "mon texte à afficher"

Dans ce cas là, le texte affiché sur la topo sera :

mon texte à afficher

Noter l’utilisation des guillemets «  » qui encadre le texte à afficher. Si nous ne mettons pas de guillemets, alors, Therion comprend que :

  • le texte à afficher est uniquement « mon »,
  • que le mot « texte » est le nom d’une nouvelle option,
  • que le mot « a » est l’argument de la nouvelle option « texte »
  • et que « afficher » est une autre option, ici sans arguments.

Evidemment, à la compilation , ça plante, et l’erreur renvoyée est que Therion ne connaît pas d’option « texte » pour ce type de point. D’où l’importance des guillemets pour bien délimiter les chaînes de caractères.

Si nous voulons afficher un texte en gras, en italique, si nous voulons center le texte, si nous voulons afficher sur plusieurs lignes… il va falloir faire comme en html, utiliser des balises. Par exemple, si nous écrivons l’option :

-text "<center> Je centre et<br>je saute une ligne.<br><bf>cette troisième ligne est en gras"

ici, il y a trois type de balises différentes :

  • <center> : c’est la balise qui centre le texte
  • <br> : c’est la balise qui permet de passer à la ligne suivante (il y en a deux dans l’exemple ci-dessus)
  • <bf> : c’est pour écrire le texte qui suit la balise en gras.

D’autres balises peuvent être utiles, comme :

  • <it> : écrit le texte qui suit en italique
  • <ss> : revient à du texte normal (ni gras, ni italique)

Le point Section (section)

Ce point est le point qui va permettre d’afficher la section d’une galerie. Nous allons le voir plus loin, chaque section est dessinée sur dans un scrap (par exemple, 3 sections = 3 scraps différent) de projection « Aucune (None) ».

Il faut donc indiquer à ce point le scrap à afficher, qui correspond à la section que nous voulons afficher, avec l’option :

-scrap >nom_du_scrap>

par exemple :

-scrap SS-galerie1

ou SS-galerie1 est le nom du scrap de la section de la galerie1.

Définition d’un point Section. Noter l’option qui appelle le scrap de la Section

Le point connexion de maps (map-connection)

Ce point est complètement invisible. Il est utile lorsque nous utilisons la définition des maps (voir plus loin), et que pour des raisons de visibilité, nous décalons certaines parties du dessin (voir comment nous faisons dans la partie « notions de maps ».

Dans ce cas là, si ce point est ajouté dans la map qui sera décalée, alors, une ligne en pointillée marquant le décalage sera affichée.

Exemple de décalage (Réseau de la Combe au Puaires, Samoëns, France), avec lignes de jonction créées par les points « map-connection » dessinés dans les scraps appartenant aux maps déplacées.